Délaissé par son couple d’amants partis à l’occasion des fêtes de Noël et rejeté par sa mère parce que gay, Ricky recherche dé-sespérément l’amitié et l’intimité. Désirant pallier un manque de plus en plus patent au fil des jours, notre héros solitaire s’abandonne alors avec facilité dans des rencontres anonymes sans lendemain, plans sexes sans complexes et autres orgies tacites sous substances illicites. Sa rencontre hasardeuse avec Blake, jeune travailleur social, réussira-t-elle à renverser les tendances suicidaires de Ricky ?



Ce qui est sûr, c’est que sa manière si subtile de faire fi de sa superbe dans son jock-strap attendrit. Ce qui impressionne, c’est la défection à laquelle le réalisateur l’emploie, dotant le film d’une justesse et d’une authenticité surprenantes. Ce Houseboy exsude une certaine mélancolie qui vous infusera le vague à l’âme pour un moment.