⚡️2 jours avec MISUNGUI : 19 et 20 fév 19 ⚡️
Performeuse, modèle, domina, éducatrice sexuelle…. Misungui est avant tout un animal politique. C’est au cours de son cursus universitaire, alors qu’elle étudiait le genre, qu’elle s’est intéressée au féminisme pro-sex. Rapidement elle est passée de la théorie à la pratique et participe depuis à la création d’images, de vidéos, de spectacles et d’ateliers qui explorent sexualité.
⚡️MARDI 19 FÉVRIER / 20h15 / UTOPIA
PORTRAIT D’UNE JEUNE FEMME (documentaire)
Projection en présence du réalisateur, Stéphane Arnoux et de l’actrice, Misungui
Misungui est le pseudonyme de Marion. C’est une identité constituée d’images sensuelles ou décalées qui abondent sur les réseaux sociaux. Dans le milieu queer parisien, elle est connue pour ses performances érotiques et situationnistes. Dans la « vraie vie », la jeune féministe libertaire loge dans un squat en attendant de réaliser un autre projet d’existence en autogestion. D’ici là, elle tente d’articuler précarité et invention, intime et politique.
> Event
⚡️MERCREDI 20 / 18h30 / Université de Bordeaux – Victoire
Conférence autour des Nouveaux scripts sexuels : post-porn, BDSM, sexualités queers, comme ressources pour sortir des « zones grises » de la sexualité.
En présence de :
En présence de :
- MISUNGUI, performeuse, éducatrice sexuelle….
- LUDIVINE DEMOL, spécialiste de l’usage de la pornographie par les adolescent.e.s et adepte d’une approche féministe de la sexualité et des cultures porns.
- ALEXIA BOUCHERIE , militante féministe, autrice de Trouble dans le consentement (à paraitre)
- LUDIVINE DEMOL, spécialiste de l’usage de la pornographie par les adolescent.e.s et adepte d’une approche féministe de la sexualité et des cultures porns.
- ALEXIA BOUCHERIE , militante féministe, autrice de Trouble dans le consentement (à paraitre)
En devenant relationnelle à partir des années 1960, la sexualité n’a pas été affranchie des scripts sexuels hérités du patriarcat, très largement alimentés par la pornographie dominante où les garçons y apprennent ce qu’ils pensent devoir aimer et les filles ce qu’elles pensent devoir faire. La loi a certes institué le consentement comme norme centrale afin de sanctionner le viol mais une grande part de la sexualité ordinaire se déploie au sein d’une « zone grise » où domine le consentement sans désir, le non (non) consentement explicite, les scripts sexuels routinisés. La sexualité reste un enjeu féministe et queer de fabrique d’imaginaires érotiques (ars erotica) et de pratiques sexuelles post-patriarcales. Or il existe d’ores et déjà des cultures post porn et BDSM qui explorent d’autres formes de sexualité…
( Entrée libre / Amphi Pitre – place de la Victoire )