ciné-marges-club #43
mar 6 septembre / Utopia / 20h15
en présence du réalisateur
un film de Joao Pedro Rodrigues
( Portugal, 1h07, 2022, vost)
ciné-marges-club #43
mar 6 septembre / Utopia / 20h15
en présence du réalisateur
Dans le cadre du Mois des Fiertés
Inscris-ton équipe et gagne la Palme d’or!
> résa. : https://www.helloasso.com/associations/alors-on-buzz/evenements/quiz-cinemarges
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ciné-marges-club #42
mar 17 mai / Utopia / 20h30
Mais le Festival nous manquait !
Cette 17e édition du Festival Cinémarges, c’est l’envie de renouer avec le public, de créer de l’émulation autour de films indépendants qu’il faut plus que jamais défendre, et donner la parole à des artistes porteur.euse.s de créativité et d’engagement.
Pourquoi ces mains sur l’affiche ?
Cinémarges touche à tout : films, rencontres, conférence, exposition, performances et dj-sets.
Pour qu’on s’enlace, qu’on se frotte, qu’on s’y pique…
ciné-marges-club #41
mer 9 mars / Utopia / 20h30
Sur un mur de mon quartier, on a tagué : Le premier qui tombe amoureux a perdu. C’est vrai. Parce qu’après, tout le monde parle sur toi et t’es à la merci. J’ai perdu. Je suis amoureuse d’une fille, je ne sais pas quoi faire…
« Lorsque j’étais adolescente, je ne traînais qu’avec des filles. Et dans mon association, c’était pareil : les filles restaient entre elles. Mais j’aimais aussi l’idée d’écrire une histoire où l’on renverserait les polarités habituelles : les filles tiennent le beau rôle, elles sont actives, se battent parfois, et les garçons restent à l’arrière-plan… Nedjma a quelque chose de désarmant, une sensibilité à fleur de peau qu’elle essaie de cacher. Je me disais que Zina allait apporter à Nedjma tout ce qu’elle ne s’autorise pas à montrer, et notamment sa tendresse. J’avais envie de montrer un monde dur avec des personnages tendres au fond d’eux… » en savoir +
> suivi d’une discussion animée par Cinémarges avec Christine Larrazet, Maîtresse de conférences à l’Université de Bordeaux.
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MER 9 MARS 2022
à 20h30
Cinéma Utopia Bordeaux
( tarifs habituels )
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ciné-marges-club #40
vendredi 4 février / Utopia / 20h15
GREAT FREEDOM
(Sebastian Meise, Allemagne, 1h56, vost)
L’histoire de Hans, un homme gay dans l’Allemagne d’après guerre, qui s’obstine à rechercher la liberté et l’amour, même en prison…
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Le 4 août 2022, la France fêtera les 40 ans de la dépénalisation de l’homosexualité. Cette célébration sera l’occasion de rappeler qu’il fut un temps, pas si lointain, l’homosexualité était passible de lourdes peines en France. Et nos voisins européens n’étaient pas en reste. Le Royaume-Uni condamna un de ses plus grands écrivains, Oscar Wilde, aux travaux forcés, brisant un des esprits les plus brillants de sa génération.
Great Freedom (Grosse Freiheit) raconte le destin de Hans Hoffmann, un allemand qui « fait les tasses », c’est-à-dire fréquente les pissotières où se croisent des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Le film commence par des images d’archives, qui s’avèrent être en fait des pièces à conviction qui vont servir à enfermer Hans Hoffmann au nom du paragraphe 175 qui criminalisait les homosexuels en Allemagne en ces termes : « Les actes sexuels contre nature qui sont perpétrés, que ce soit entre personnes de sexe masculin ou entre hommes et animaux, sont passibles de prison ».
Mais Hans, malgré les privations, le « mitard » et les retours réguliers en prison, est habité par la recherche du désir et de l’amour. Cette candeur – qui n’est en rien de la naïveté, tant le personnage est conscient des risques – émeut et élève le long métrage au-delà du simple film à thèse ou film historique classique. Par un jeu savant de déconstruction chronologique, on retrouve Hans en prison, dans les années 40, 50 et 60. Histoire aussi de rappeler que le paragraphe 175 fut utilisé en Allemagne, dans un long XXème siècle, de 1871 à la date très récente de 1994. Porté par l’acteur Franz Rogowski (Une vie cachée, Ondine, Une valse dans les allées, Victoria, …) le film touche par sa sincérité, jusqu’à la conclusion, saisissante et interrogative.
Great Freedom a été salué, en 2021, par le festival Chéri Chéris, festival du film LGBTQI+ de Paris, en recevant le Grand Prix. Cette sortie est aussi l’occasion de signaler la réédition du film documentaire de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, Paragraph 175 (diffusé dans le Festival Cinémarges à sa sortie en 2001).
> suivi d’une discussion en présence de Julien Pellet, délégué régional du mémorial de la déportation homosexuelle et de Marc Lamonzie, doctorant en histoire contemporaine à l’université Bordeaux – Michel de Montaigne.
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VENDREDI 4 FÉVRIER 2022
à 20h15
Cinéma Utopia Bordeaux
( tarifs habituels )
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Dublin Films présente,
en partenariat avec Cinémarges
lundi 13 décembre 2021 / Utopia / 21h
NOS CORPS SONT VOS CHAMPS DE BATAILLE
(Isabelle Solas, Fr, 1h40, vost)
+ suivi d’un Djset de 3615 groupe love au Central do Brasil
ciné-marges-club #39
jeudi 16 décembre 2021 / Utopia / 20h15
JE M’APPELLE BAGDAD
(Caru Alves de Souza, Brésil, 1h36, vost)
« Nous avons choisi de remettre le Prix du Jury des Etudiant.es à Je m’appelle Bagdad de Caru Alves de Souza. Reflet de notre génération, résolument féministe, ce film nous a étonnées et séduites tant par son fond que par sa forme : au cours des déambulations en skate-board de Bagdad, c’est le portrait d’un pays, de ses habitants, de sa politique qui sont dressés, et des enjeux universels de sororité et de solidarité qui sont affirmés. Par son dynamisme fou, sa musique entraînante, ses prises de risques dans son expression visuelle, Je m’appelle Bagdad nous a paru incarner les questionnements actuels de notre génération, et transmettre un message de lutte, de puissance et d’espoir. C’est un film cathartique à travers lequel nous nous sommes reconnues, qui a su dire à haute voix ce que parfois, nous n’avons pas le courage d’exprimer. » (Festival Cinéjunior 2020)
Suivi d’une discussion avec Alexia Boucherie, doctorante en sociologie à l’Université de Bordeaux.
> site
> le dossier pédagogique
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jeudi 16 décembre
à 20h15
Cinéma Utopia Bordeaux
( tarifs habituels )
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ciné-marges-club #38
mardi 26 octobre / Utopia / 19h
VENT CHAUD
(« Vento Seco » de Daniel Nolasco, Brésil, 1h50, vost)
« Embrassant le regard de Sandro, ouvrier quarantenaire solitaire, Vent Chaud se vit comme une odyssée sexuelle, explorant les désirs et les fantasmes de son monsieur-tout-le-monde. Chaque recoin de l’image transpire le sexe et déborde de formes phalliques, témoignant ainsi de l’obsession sexuelle de Sandro. Il navigue entre fantasme et réalité, offrant généreusement une photographie léchée, entre néon élégant et inspiration pop. Daniel Nolasco s’amuse à convoquer des caricatures gay : policier, nageur, cow-boy et glacier semblent tout droit sortis de l’imaginaire de Tom of Finland, croisés aux bikers vêtus de cuir de Scorpio Rising. L’exploration sexuelle s’accompagne d’une quête et d’une affirmation de soi, toujours avec bienveillance. Un véritable pied de nez à Bolsonaro » (www.lebleudumiroir.fr)
Daniel Nolasco incarne une figure montante du cinéma brésilien queer. Après un premier documentaire Mr Leather, qui explorait le milieu cuir au Brésil, il livre un nouveau long-métrage entre érotisme et onirisme qui n’est pas sans rappeler Tom of Finland, Alain Guiraudie, João Pedro Rodrigues…
Primé au Festival Chéries Chéris, c’est LE flm gay de l’été !
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mardi 26 octobre
à 19h
Cinéma Utopia Bordeaux
( tarifs habituels )
à partir de 21h
Central Do Brasil
(entrée libre)
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ciné-marges-club #37
dans le cadre de MUSICAL ÉCRAN
sam 11 septembre / Bibliothèque de Bordeaux Mériadeck /15h30
UNA BANDA DE CHICAS
(de Marilina Giménez, Argentine,1h23, vost)
A travers sa chronique de la scène rock, punk, cumbia queer et féministe d’Argentine, Marilina Giménez partage avec conviction la réalité de femmes musiciennes, productrices et militantes.
Elle-même bassiste dans le groupe YiLet, elle passe derrière la caméra pour filmer de l’intérieur les coulisses d’une production artistique qui s’écrit sans hommes cis.
Elle dépeint les joies comme les affres de la vie en tournée, du sexisme inhérent à la sororité joyeuse, sur fond de combats féministes brûlants face à un régime politique conservateur. Dans cette visite nocturne de Buenos Aires et autres festivals internationaux, de vieux groupes comme The She-Devils jouent avec des pierres et des bouteilles, les icônes de Las Taradas et Kumbia Queers revisitent des rythmes sud-américains traditionnels dans un esprit post-punk et queer, tandis que Chocolate Remix et Miss Bolivia réinventent le reggaeton avec des textes explicites et percutants. Un documentaire musical et politique euphorisant !
>> Suivi d’une rencontre avec Isabelle Solas, réalisatrice de Nos corps sont vos champs de bataille réalisé en Argentine (2020), et via skype, avec Carolina Abello, professeure à l’Université de Bordeaux, spécialiste des mouvements musicaux féministes en Amérique latine.
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sam 11 sept à 15h30
Bibliothèque de Bordeaux Mériadeck
( gratuit )
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Suivi de la Bordelle Pride Party (Mably)
Précédé d’une lecture par les drag queens et kings (14h30 – Bibliothèque)
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