Week-end Cinémarges 2016
EDITO /
En cette année BIssextile, Ciné-marges installe un rendez-vous régulier, au fil de l’eau, dédié au cinéma et aux pratiques queer.
Au cœur de ce ciné-marges-club, un temps fort colore le printemps, sur un week-end entier, du 28 avril au 1er mai, de rencontres en tout genre :
- 3 fictions, 1 documentaire, 2 séances de courts-métrages,
- une exposition (avec la Galerie Saint François)
- une soirée batifolage (avec Bordeaux Rock)
Révisez donc vos classiques et osez les découvertes, avec Théo, Hugo, Orlando, les garçonnes, les ours(ons), les trans et les folles… toute-s sur le même bateau !
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Les lieux partenaires : cinéma Utopia Bordeaux / cinéma Jean Eustache à Pessac / Bibliothèque de Bordeaux Mériadeck / Galerie Saint François / Le Void
Également en partenariat avec Bordeaux Rock, l’Université de Bordeaux, et avec le soutien de la Mairie de Bordeaux.
Festival Cinémarges 9#
> Le programme PDF
L'édito!
Pour sa neuvième édition, Cinémarges hisse le drapeau rose à Bordeaux du 27 au 31 mars, principalement au cinéma Utopia, au centre Jean Vigo, et au capc-musée d’art contemporain.Le festival fait dialoguer réalisations contemporaines et films jalons, fictions romantiques, documentaires et vidéos d’artistes en une trentaine de films traversés par les questions de genres et de sexualités.Transgression des genres, irruption du désir, sexe, révolte, quête de soi et d’amour : autant de thèmes abordés, subtilement ou avec irrévérence, au fil d’une sélection de nouveaux films d’ici et d’ailleurs.Maria de Medeiros, éblouissante dans Riparo en ouverture, des fables asiatiques au charme fou (Le Roi et le Clown et Spider Lilies), les premiers émois d’adolescents argentins (Glue), un portrait inédit de Claude Cahun (Lover Other), une comédie riot grrlz (Itty Bitty Titty Committee), etc…Un vent de liberté souffle sur cette édition qui fait un détour par les années 70, avec un fleuron du cinéma gay, Johan, présenté par son réalisateur Philippe Vallois, un montage jubilatoire de scènes érotiques lesbiennes des années 60-70 (The Best of Lezsploitation) et la redécouverte de deux artistes, David Hockney dans le film culte A Bigger Splash, et le peintre José Pérez OCAÑA, travesti et provocateur qui a émergé dans les milieux underground de Barcelone.Dans les années 90, quand Derek Jarman signait son réquisitoire contre le néo conservatisme anglais (Edward II), à New York et Los Angeles des cinéastes dessinaient les contours d’une résistance afro-américaine. Trois films en témoignent, A Place of Rage, hommage vibrant aux féministes noires, Tongues Untied, ou la naissance de l’autoreprésentation black et gay, et Paris is Burning,, le déploiement d’une contre-culture camp, telle l’exubérance des défilés travestis.
Mais aussi des rencontres riches en perspective, avec Elsa Dorlin pour une introduction aux théories féministes (à la Machine à Lire), et Josée Dayan autour de son documentaire vibrant sur des trans (au Jean eustache).
C’est à l’Annexe que la soirée Gender is burning!, samedi, se prolongera avec concert et musique électro-pop et vidéos érotiques à la nuit tombée.
Bon Festival !