ciné-marges-club #23
MARDI 19 MARS
 19 / 20h15 / UTOPIA

jamesDean-club

MA VRAIE VIE AVEC JAMES  DEAN 

Séance unique en présence du réalisateur Dominique Choisy,
et de l’acteur
Mickael Pelissier

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Un jeune réalisateur est invité par l’association Les Écrans de la Côte à présenter son premier long métrage « Ma Vie avec James Dean ». À son arrivée, dans cette improbable ville du bout de la terre, il est loin d’imaginer que sa vie est sur le point d’être bouleversée. De rencontres détonantes en projections décevantes, de virées en chalutier en folles courses poursuites, il va trouver une nouvelle inspiration et peut-être même l’amour…

Troisième long-métrage de Dominique Choisy, après « Les Fraises des bois ». Entre inspirations rohmeriennes et burlesques, « Ma vraie vie.. » est une fantaisie romantique qui brille par son authenticité et transpire l’amour du cinéma et des acteurs. Mine de rien, il pose un regard complexe sur les relations amoureuses à travers des personnages épris de liberté, mais souvent entravés par les conventions.

Site : https://www.optimale-distribution.fr/movie/ma-vie-avec-james-dean/

En partenariat avec Optimale distribution
https://www.optimale-distribution.fr/
⚡️
> Cinéma Utopia
Tarif Utopia
Réservation sur place (le jour « j »)
www.cinemarges.fr

 

janvier 11th, 2019

⚡️2 jours avec MISUNGUI : 19 et 20 fév 19 ⚡️

Portrait

Performeuse, modèle, domina, éducatrice sexuelle…. Misungui est avant tout un animal politique. C’est au cours de son cursus universitaire, alors qu’elle étudiait le genre, qu’elle s’est intéressée au féminisme pro-sex. Rapidement elle est passée de la théorie à la pratique et participe depuis à la création d’images, de vidéos, de spectacles et d’ateliers qui explorent sexualité.

 

⚡️MARDI 19 FÉVRIER / 20h15 / UTOPIA 

PORTRAIT D’UNE JEUNE FEMME (documentaire)

Projection en présence du réalisateur, Stéphane Arnoux et de l’actrice, Misungui

Misungui est le pseudonyme de Marion. C’est une identité constituée d’images sensuelles ou décalées qui abondent sur les réseaux sociaux. Dans le milieu queer parisien, elle est connue pour ses performances érotiques et situationnistes. Dans la « vraie vie », la jeune féministe libertaire loge dans un squat en attendant de réaliser un autre projet d’existence en autogestion. D’ici là, elle tente d’articuler précarité et invention, intime et politique.
 
> Event 

 
⚡️MERCREDI 20 / 18h30 / Université de Bordeaux – Victoire 
Conférence autour des Nouveaux scripts sexuels : post-porn, BDSM, sexualités queers, comme ressources pour sortir des « zones grises » de la sexualité.
En présence de :
- MISUNGUI, performeuse, éducatrice sexuelle….
- LUDIVINE DEMOL, spécialiste de l’usage de la pornographie par les adolescent.e.s et adepte d’une approche féministe de la sexualité et des cultures porns.
- ALEXIA BOUCHERIE , militante féministe, autrice de Trouble dans le consentement (à paraitre)
 
En devenant relationnelle à partir des années 1960, la sexualité n’a pas été affranchie des scripts sexuels hérités du patriarcat, très largement alimentés par la pornographie dominante où les garçons y apprennent ce qu’ils pensent devoir aimer et les filles ce qu’elles pensent devoir faire. La loi a certes institué le consentement comme norme centrale afin de sanctionner le viol mais une grande part de la sexualité ordinaire se déploie au sein d’une « zone grise » où domine le consentement sans désir, le non (non) consentement explicite, les scripts sexuels routinisés. La sexualité reste un enjeu féministe et queer de fabrique d’imaginaires érotiques (ars erotica) et de pratiques sexuelles post-patriarcales.  Or il existe d’ores et déjà des cultures post porn et BDSM qui explorent d’autres formes de sexualité…
 
( Entrée libre / Amphi Pitre – place de la Victoire )  
 
 minsungui-bond
 
 
 
 
 
 
 

décembre 16th, 2018

ciné-marges-club#21 
{ culte }
23 janvier 19 / 20h / cinéma Jean Eustache
 
OLIVIA 
 
olivia
 
Projection de la copie restaurée, en présence de Brigitte Rollet
Maîtresse de conférence, elle est l’auteure de plusieurs ouvrages sur des actrices françaises, dont Jacqueline Audry, et d’un essai de référence sur la place des femmes dans l’industrie du cinéma « Femmes et cinéma, Sois belle et tais-toi ! ».
 
 
⚡️OLIVIA de Jacqueline Audry (1955) 
1890. Mademoiselle Julie, professeure dans un pensionnat de jeunes filles, est une personnalité fascinante. A tel point qu’elle en vient à jeter le trouble chez l’une de ses élèves, Olivia, dont le coeur ne tarde pas à être en émoi. L’attitude pour le moins ambiguë du professeur pousse une jeune femme, Cara, très attachée à mademoiselle Julie, à commettre l’irréparable. Après le suicide de Cara, mademoiselle Julie décide de partir pour le Canada…
 
Ce film rare, dans la lignée de « Jeune fille en uniforme » (Léontine Sagan, 1931), est l’adaptation du roman éponyme de Dorothy Bussy, avec l’actrice incontournable de cinéma d’après guerre : Edwige Feuillère.
 
⚡️Cinéma Jean Eustache
Place de la 5ème République à Pessac
Tram C – arrêt Pessac Centre
Tarif de 3,5€ à 8€
 
⚡️Projection à 20h suivi d’une rencontre + signature
 

décembre 16th, 2018

ven 7 déc 2018 > Zig Zag Café
dans le cadre du Festival Encorps! organisé par Art-Normes et Kunsthal
Cinémarges présente une sélection d’images lesbo-queers

encorps
MUCH MORE (THAN) PUSSY
vidéos expé
En présence de Wendy Delorme et Daria Ivanova 

Quatrième génération : a tribute to Wendy Delorme (10min)
Icône de la scène lesbienne des années 2000, Wendy Delorme est tout à la fois féministe pro-sex, fem adepte du fist-fucking, performeuse burlesque, écrivaine et universitaire.

Much more (than) pussy
Un found footage de vidéos sur le désir lesbien, une plongée dans les archives secrètes de Cinémarges.
De l’ado vaguement tribade (Bilitis) à la butch SM tatouée, en passant par la sex-godess vintage (Annie Sprinkle), la figure de la lesbienne n’en fini pas de nourrir l’imaginaire porno.

Metaporno#1 de Daria Ivanova https://www.facebook.com/divanovart/
La visite au musée des Beaux-arts donne à Ciprine des frissons jusqu’à l’extase. En présence de la réalisatrice. 

Entrée libre dans la limite des places disponibles (non-mixite choisie LGBT)
Event : https://www.facebook.com/events/1988740961206124

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novembre 24th, 2018

26 septembre 2018 /  20h15 > UTOPIA

rafiki1RAFIKI
un film kenyan de Wanuri Kahiu
en présence JOELLE SAMBI NZEBA, écrivaine et militante féministe,
et de DRAGOSS OUEDRAOGO, Professeur d’anthropologie visuelle à l’Université de Bordeaux 
 
⚡️SYNOSPSIS ⚡️
À Nairobi, Kena et Ziki, deux lycéennes, cherchent chacune à leur façon à poursuivre leurs rêves.
Leurs chemins se croisent en pleine campagne électorale au cours de laquelle s’affrontent leurs pères respectifs. Attirées l’une vers l’autre, elles vont être confrontées au poids désapprobateurs du regard social et de la religion .

Une histoire d’amour « Queer of color », à l’esthétique pop par ses couleurs et sa bande-son qui reflètent les goûts d’une certaine jeunesse africaine urbaine.
Servit par l’influence d’œuvres puissantes de femmes artistes comme la photographe Zanele Muholi, on pense aussi dans le registre teenage movie à « The Incredible Adventure of two girls in love » film lesbien romantique fondateur marqué par une « happy end ».

« La seule manière de changer les choses, c’est de le faire à travers la joie, l’espoir et le fun », déclare la réalisatrice.

⚡️ LA RÉALISATRICE ⚡️

Née à Nariobi, Wanuri Kahiu fait partie de la nouvelle génération de cinéastes africains. Ses films ont été montrés dans de nombreux festivals et son travail, en tant que scénariste et réalisatrice, est régulièrement salué par la critique.
« From a Whisper », en 2008, revient sur les attentats des ambassades au Kenya en 1998. « For Our Land » est le portrait de la lauréate du prix Nobel de la paix Wandari Maathai.
Elle est co-fondatrice d’Afrobubblegum, société de média qui promeut un art africain dynamique et jovial.

> Dossier de presse

Tarif : Utopia / Réservation : sur place le jour « j »

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diapora 
    
mardi 25 / ZIG ZAG 
L’AFTER SISTERS – Spécial QUEERS OF COLOR  
Kunsthalle invite Cinémarges pour un prolongement à RAFIKI afin de questionner le rôle et les représentations des communautés africaines ou issues de diasporas devant et derrière la caméra.
 
RENCONTRE-PROJECTION autour du projet documentaire de JOËLLE SAMBI 
sur les diasporas LGBT  » P!NKSHASA DIASPORA« 
 
CONCERT live de LO ( guitare – voix )
 
LECTURES de textes et poèmes afro-féministes par Hanna L. Alves
 
DJ SET de Colonel Bambi [afrobeats, afrohouse, hip-hop,rumba, afropop, reggae] et $¤tarfoufffff [Trap-R&B-reggaetonfuturiste-afropop]
 
- A partir de 19h /  Entrée libre -
 
 
 

août 9th, 2018

17 septembre 2018 à 20h15 > UTOPIA

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GIRL
Avant-première en présence du réalisateur Lukas Dhont
 
SYNOPSIS ⚡️
Lara a 15 ans, et rêve de devenir danseuse étoile. Elle s’impose une stricte discipline pour y parvenir, dictant à son corps des pas et des mouvements jusqu’à épuisement. Un corps qui se taille pour cet apprentissage impitoyable. Pour elle, c’est un outil mais surtout une contrainte: Lara a été assignée garçon à la naissance. C’est un long chemin, malgré le soutien de son père, entre ses cours de classique, une puberté embarrassante, et son traitement hormonal. C’est une lutte de chaque jour, de chaque matin et de chaque danse. C’est un corps en tension permanente, c’est un combat adolescent, c’est la grâce qui surgit de l’effort.

Voici le choc du dernier Festival de Cannes, la Caméra d’Or, le Prix un Certain Regard, un Prix d’Interprétation et la Queer Palm : pour nous, la révélation.

> Caméra d’Or au Festival de Cannes 2018 / Prix du Meilleur Acteur – Un certain regard / Queer Palm

 

⚡ LE RÉALISATEUR ⚡

Né à Gand en Belgique, LUKAS DHONT y fait des études en Arts Audiovisuels. Ses courts métrages CORPS PERDU et L’INFINI ont obtenu de nombreuses récompenses et une nomination à l’Oscar en 2015.
Dans son premier long métrage, GIRL, on retrouve ses sujets de prédilection comme la danse, la transformation et l’identité.
Il collabore aussi régulièrement avec le chorégraphe et danseur Jan Martens, avec lequel il a co-signé un spectacle intitulé « The Common People ».

août 9th, 2018

ciné-marges-club culte

mardi 5 juin 2018 à 20h15 > UTOPIA

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Projection exceptionnelle à l’occasion de la réédition du live éponyme de Guy Hocquenghem, Cinémarges s’associe aux Éditions La Tempête 
 
RACE D’EP !
de Guy Hocquenghem et Lionel Soukaz (Fr, 1979)
Ce documentaire culte explore un siècle d’oppression et de luttes gays et lesbiennes.
Race d’Ep signifiant « pédéraste » en verlan, posé comme jalon de la réappropriation de l’insulte.
Structuré en quatre parties, le film démarre dans les années 20, à la rencontrer du Baron Von Gloeden célèbre pour ses photos suggestives de jeunes éphèbes siciliens. La seconde partie rend hommage au travail de Magnus Hirschfeld, premier chercheur à étudier la sexualité humaine, et dont le laboratoire fut détruit par les nazis. La troisième revient sur la libération sexuelle des années soixante et la dérive capitaliste du mouvement gay. L’épilogue, inspirée du roman Oiseau de la nuit d’Hocquenghem, met en scène la rencontre entre deux hommes dans un bar gay (dont l’auteur lui-même interprète l’un des rôles).
Produit avec une grande économie de moyens et victime de la censure, le film, étant classé X, ne sortira en salle que grâce au soutien d’intellectuels comme Foucault, Barthes, Deleuze ou Copi, et dans une version expurgée.
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Le parcours de LIONEL SOUKAZ est indissociable de nombreux mouvements radicaux, politiques, intellectuels et artistiques de 1970 à nos jours. Il milite au FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire), et côtois le philosophe René Schérer et l’écrivain Guy Hocquenghem avec qui il adaptera Race d’Ep !.
Armé d’une caméra super8, il s’inscrit dans l’avant-garde du cinéma expérimental français, il filme la révolte comme une sexualité débridée (Ixe). Avec l’apparition du Sida, il documente ce qu’il advient de la communauté gay décimée. En 1991, il s’empare de la vidéo, plus légère et peu coûteuse, et initie son Journal Annales, œuvre monumentale de plus de 2 000 heures dans laquelle il saisit son quotidien, les manifestations publiques comme son intimité.
 
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GUY HOCQUENGHEM
Figure emblématique de la jeunesse bouillonnante de mai 68 et mû par un infatigable esprit de contestation.
Il participe à la création du FHAR (1971), au groupe Vive la Révolution et publie son premier roman, Le Désir homosexuel en 1972. Il publie dans nombreuses revues (Libération, Masques, Gai Pied Hebdo, Actuel, Tout !…) et signe plusieurs romans et essais emblématiques des années 70-80 ( Eve, L’Après-mai des faunes, Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary, etc).
Le sida l’emportera en 1988 à 41 ans.

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avril 7th, 2018

mercredi 11 avril 2018 à 20h15 > UTOPIA

coby

Première de COBY en présence du réalisateur

Un documentaire de Christian Sonderegger

Dans un village au cœur du Middle-West américain, Coby assume sa transidentité, ce qui n’est pas sans bousculer la vie de ceux qui l’entourent. A commencer par sa famille et sa petite amie qui l’accompagnent pas à pas.

En fil rouge, le journal youtub de Coby nous livre ses interrogations sur son identité mais aussi sur son rapport au sexe et les modifications de son corps sous testostérone..

Entre une mise en scène maitrisée et la modernité du propos, le premier film de Christian Sonderegger – qui n’est autre que son demi-frère – dessine un portrait délicat sans jamais tomber dans le voyeurisme ni le pathos.
Ainsi, la question identitaire (sexuelle, familiale, culturelle) est ramenée à sa plus simple expression, à savoir qu’elle n’est qu’une question de norme.

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Précédé du court-métrage ENZO de Serena Porcher-Carli (7min)
Le portrait photo d’Enzo, un garçon trans, confrontés quotidiennement aux normes de genre.
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Suivi d’une discussion avec le réalisateur
avec la participation de Yuffy, vidéaste militante, et de Stanislas, blogueur

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> Dossier de presse

> Facebook du film

 

 

 

mars 1st, 2018

mercredi 4 avril 2018 à 21h > Cinéma UTOPIA

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Dans le cadre du Festival Musical Écran (1-8 avril)

QUEERCORE : HOW TO PUNK A REVOLUTION

Un film américain de Yony Leyser (2017, 82min, vost)

Le mouvement artistique « homocore » – rebaptisé « queercore », pour marquer une rupture avec le mouvement gay assimilationniste – a pris racine dans l’underground des années 80 en réponse à la montée de la violence masculine de la scène punk.
De Toronto à San Francisco, en passant par Atlanta, des réalisateur.trice.s, auteur.es et musicien.nes, dans un esprit do it yourself, anti-sexiste et anti-capitaliste, s’expriment à coup de super 8, de fanzines, et de riffs de guitares.
 
Le film, outre l’originalité de son montage d’archives, condense à merveille un éventail de témoignages d’acteur.trice.s clé.e.s de cette génération, au premier rang desquels les cinéastes sulfureux Bruce Labruce, G.B. Jones et John Waters, mais aussi les riot grrrls Lynn Breedlove (Tribe8), Kathleen Hanna (Bikini Kill et Le Tigre), Kim Gordon (Sonic Youth) et Peaches, ou encore l’incroyable Genesis Breyer P-Orridge (père de la musique industrielle)….. ….. autant d’influences qui continuent d’imprégner le mouvement alternatif mondial.
 
> 21h / salle de la cheminé à Utopia
Rencontre-signature avec MANON LABRY, docteure en civilisation nord-américaine, auteure de deux ouvrages « Riot Grrrls : chronique d’une révolution punk féministe » et  » Pussy Riot grrrls  » (2017, Ixe). Elle retrace la généalogie de ce courant féministe protéiforme qui a su développer une résistance labile, apte à déjouer les visées d’un système qui cannibalise ses marges pour les asservir.
+ stand fanzine queers et féministes
 
> 21h45  / salle 1
Projection de QUEERCORE
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Entrée libre (dans la limite des places disponibles)
En partenariat avec Bordeaux Rock et le service culturel de l’Université
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février 20th, 2018

En mars 2018, Cinémarges est invité à l’Université de Bordeaux (Victoire) dans le cadre de deux Festivals étudiants s’intéressant aux questions queers :

franfreluches

FESTIVAL DES RÉVOLTÉ.E.S
- organisé par l’UNEF (26-30 mars)

Cinémarges et Art-normes présentent une soirée :
TAPIS COUSSINS ET VIDÉOS QUEERS
avec des films d’Alexis Langlois, jeune réalisateur qui a étudié le cinéma et les genre studies. La jeunesse d’aujourd’hui qu’il dépeint est queer, décomplexée et à la fois mélancolique …
A TON ÂGE UN CHAGRIN C’EST VITE PASSÉ (33min) 
FRANFELUCHES ET IDÉES NOIRES (27min)
+ clips…

 
  mardi 27 mars / 20h / Fac Victoire / gratuit  
 

 
soisbelle

JOURNÉES DU FILM ETHNOGRAPHIQUE
- organisées par l’association L’Autre (26-30 mars)
avec une programmation gay et féministe : Tongues Untied (Marlon Riggs), Tarnation (Jonathan Caouette), La Pudeur et l’impudeur (Hervé Guibert)…

Cinémarges présente « SOIS BELLE ET TAIS-TOI » (1976, 115min)
un documentaire culte de Delphine Seyrig sur les stéréotypes dont sont victimes les actrices…

En présence de Sye-Kyo Lerebours, thésarde en cinéma à Bordeaux-Montaigne

Ressources :
Centre audiovisuelle Simone de de Beauvoir
Brigitte Rollet « Femmes et cinéma, sois belle et tais-toi ! »

 
 mercredi 28 mars / 19h30 / Fac Victoire / gratuit
 
  BROTHERS AND SISTERS
Qu’ont en commun SOIS BELLE ET TAIS-TOI (Delphine Seyrig,1976), LA PUDEUR ET L’IMPUDEUR (Hervé Guibert, 1995), TONGUES UNTIED (Marlon Riggs, 1989) et TARNATION (Jonathan Caouette, 2004) ?
Ces films sont des jalons dans l’histoire de l’auto-représentation des femmes et des minorités sexuelles, ils ont cette faculté à traverser les frontières par une poétique des identités que relie un même activisme politique.
Qu’une actrice de 1er rang, comme Seyrig, passe derrière la caméra pour donner la parole à ses camarades aux prises avec les stéréotypes de genre qui gangrènent le cinéma.
Qu’un écrivain choisisse le journal filmé comme arme et témoin de sa lutte contre le sida qui le ronge.
Qu’un gay afro-américain mette à nu l’expérience de sa double exclusion : en tant qu’homme noir dans une société blanche et raciste, et en tant que gay dans un mouvement noir hétérosexiste.
Qu’un jeune pédé réussisse à s’extirper de son chaos familial à la seule force de son imagination et de son attirance pour le camp, en inventant plus tard, son propre langage cinématographique : l’auto-documentaire….
Réunir ces oeuvres puissantes autant que testamentaires, c’est relire l’histoire des femmes et des minorités qui s’écrit à la première personne du pluriel.
Merci à L’Autre Asso pour cette invitation !
 
     

 

 

février 19th, 2018

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