ciné-marges-club #5 Divine

Written by on mai 3rd, 2016 // Filed under Cinémarges Club

SOIREE « ICÔNES MUSICALES QUEERS »

DIM 22 MAI / UTOPIA

Dans le cadre du Festival MUSICAL ECRAN,  Bordeaux Rock offre une carte blanche à Cinémarges pour une soirée en deux films musicaux qui rendent hommage à 2 icônes queers : DIVINE et BOWIE.

 18h / I AM DIVINE

( Jeffrey Schwarz, États-Unis, 2013, 1h30, vost) 

divineEnfin un documentaire sur l’épopée foutraque de Divine, icône de la culture underground des années 1970/80, devenue reine des dragqueens au cinéma et sur la scène disco.
De la rencontre entre Glen Mistead et le réalisateur John Waters nait un personnage de travesti monstrueux, baptisé Divine, qui incarne une femme vulgaire à la sexualité obscène dans les célèbres Pink Flamingos (1972) ou encore Female Trouble (1974).
Cherchant à s’émanciper de son personnage trash, Glen/Divine revient en « vraie femme » dans Polyester (1981), Lust in the Dust (1985) ou encore dans la comédie musicale Hairspray (1988). Il/elle multiplie les registres, passant de la scène à la musique et devient diva du disco, avec deux tubes : You think you’re a man et Shoot your shot.
Ici, des images d’archives exceptionnelles restituent avec un vrai plaisir la nostalgie d’une époque où le cinéma issu de la contre-culture était encore capable de créer de vraies figures révolutionnaires.

 

20h30 / VELVET GOLDMINE

( Todd Haynes, GB, 1998, 2h, vost)

velvet1971 : le Glam Rock déferle sur l’Angleterre avec une esthétique camp, une musique bruyante et une esprit provocateur. La star Brian Slade bouleverse alors l’existence de nombreux adolescents qui, à son image, se maquillent et assument leur ambiguÏté sexuelle. L’un de ces ado, 10 ans plus tard, devenu journaliste est chargé d’écrire un article sur l’ascension et la chute de sa star.
Todd Haynes est un habitué des reconstitutions mélodramatiques (Loin du Paradis, Carol) et des hommages à des figures cultes. Dans Im’ Not There, il s’inspirait de Bob Dylan, ici c’est à Bowie qu’il rend hommage. Cette ode au Glam Rock librement inspirée des figures de David Bowie et de Iggy Pop, nous fait ressentir avant tout ce que cela veut dire d’être fan, rappelant au passage que Bowie n’était pas seulement musicien. Sa présence extraordinaire rassurait ses fans, particulièrement les marginaux, les incompris et autres « queers » en tous genres.

 

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